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Archives de Tag: décrochage

Classe inversée en science : autonomie et évaluation novatrice

26 samedi Avr 2014

Posted by Yahn in éclairage, Lu sur le web

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évaluation, classe inversée, compétence, constante macabre, décrochage, flipped classroom, numérique, pédagogie inversée

Une expérience de plus très similaire mon approche de la classe inversée. Il convient de remarquer que la classe inversée n’est qu’un ingrédient de la recette finale. Chaque élève d’une classe est différent et il faut donc tendre à l’individualisation de la formation et de l’évaluation.

Classe inversée en science : autonomie et évaluation novatrice.

L’école elitiste… ou pas.

27 vendredi Déc 2013

Posted by Yahn in éclairage, Lu sur le web

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décrochage, didactique, ENT, espace numérique de travail, motivation, tice

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Lors d’une conférence au TEDx, Pierre Poulin exprime relativement bien un des problèmes actuel de l’école que nous connaissons tous. Ainsi il indique qu’une méthode traditionnelle d’enseigner correspond  à environ 12% des élèves. Ces 12% finiront Enseignants qui eux même appliqueront la méthode qui leur a été utile et au final formeront de nouveau 12% des élèves.

 

Au delà de cette remarque, Pierre Poulin dresse un portrait de son mal être à l’école quand il a été jeune et donne quelques éléments sur ce que pourrait être l’école de demain.

La vidéo à visionner : http://www.youtube.com/watch?v=QrSo_18JTQw

1er trimestre d’une classe inversée en Mathématiques

26 jeudi Déc 2013

Posted by Yahn in éclairage, Expérimentation

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alternance, chamilo, classe inversée, compétence, constante macabre, décrochage, flipped classroom, labomep, mfr, motivation, notes, pontonx, tice

Voilà déjà un trimestre de passé. Le bilan de l’expérimentation est plutôt encourageant même si des ajustements restent à faire.

La grosse majorité des élèves apprécie ce mode de fonctionnement même si quelques élèves préfère le schéma traditionnel. Les cours sont globalement étudiés correctement mais il me faut intégrer plus de quizz étape pour que l’élève vérifie l’état de sa compréhension de telle ou telle partie du cours et pour éventuellement demander des explications supplémentaires. En effet, aujourd’hui nombreux sont ceux qui étudient le cours et pense avoir compris mais peu le vérifie. Notamment, aucun élève n’a essayé de faire les exercices distribués en début d’année et qui servent de base pour l’élaboration du devoir de fin de trimestre. L’accent sera mis sur ce point dès la rentrée. De même, il n’est pas rare que les élèves se placent eux même en situation de classe. Ils se fixent un créneau horaire pour étudier l’ensemble du cours à préparer. L’esprit de la classe inversée telle que je le perçois devrait plutôt permettre à l’élève d’étudier le cours quand il se sent prêt et le temps qu’il le souhaite. Certains élèves sont tout de même demandeurs d’explication supplémentaires qu’ils m’envoient par mail. Cela a déjà donné lieu à des modifications en direct du cours en ligne pour ajouter un schéma ici, un éclaircissement par là. Il semble bien que ces interactions soient bénéfiques pour les jeunes et devront donc être favorisées. Le gros du travail se faisant surtout lors de la mise en commun au retour de la période d’alternance qui nous permet de revoir et de modifier l’ensemble du vocabulaire pour que chacun y trouve son compte. La question qui m’est aussi posée est de savoir si la totalité du parcours de formation est accessible aux jeunes. A ce jour non. J’envisage, pourquoi pas, cette possibilité mais il me semble que c’est trop tôt. La méta-analyse de HATTIE (2008), indique qu’un étudiant qui a le pouvoir d’accélérer dans le curriculum quand il se sent prêt à le faire est l’un des paramètres qui influe le plus sur son apprentissage. Sur cette base, je dois encore travailler mon cours.

Aucun élève n’a utilisé son droit à être réévalué. Cette possibilité n’est pas encore ancrée dans leur esprit et ils continuent à s’imaginer qu’une fois le contrôle passé le résultat est définitif. Le fait que les contrôles ne soient pas notés mais évalués par compétences leur laisse penser qu’ils n’ont pas d’incidence sur la moyenne trimestrielle et ce malgré le fait de leur avoir expliqué à plusieurs reprises le fonctionnement. Beaucoup ont donc été surpris de leur moyenne trimestrielle.  Une discussion avant leur départ en vacance a par contre résolument changé cela. J’ai déjà reçu par mail plusieurs demande de réévaluation de compétences non encore acquises.

La moyenne de classe est de 10,67/20. La note la plus faible est de 07,59. La plus haute est de 13,75. La note médiane est de 10,4. Le premier quartile est à 09,20 et le troisième à 12,34. L’écart type est de 2.02.

Les résultats l’an dernier à la même période pour un effectif équivalent étaient de :

  • Moyenne : 10.05/20
  • note mini : 07,03/20
  • note maxi : 15,36/20
  • Médiane : 09,60/20
  • 1er quartile : 07,75/20
  • 3ème quartile : 12,23/20
  • écart type : 2.55

Les résultats ne sont pour le moment pas à la hauteur de mes espérances mais ne sont pas non plus en totale baisse par rapport à l’an dernier. Passer d’un cours traditionnel à une classe inversée ne semble donc pour le moment ne pas changer grand chose. Reste à tempérer ces résultats puisque l’an dernier, chaque devoir était préparé à l’avance. Les questions (sauf une) étaient donc connues. Si l’on remonte 2 ans en arrière, époque où j’enseignais de façon « traditionnelle », on trouve les résultats suivants :

  • Moyenne : 09,09/20
  • note mini : 03,83/20
  • note maxi : 16,92/20
  • Médiane : 09,10/20
  • 1er quartile : 07,3/20
  • 3ème quartile : 10,28/20
  • écart type : 3.27

moyennes sur 3 ansSur les 3 dernières années, on voit que globalement il y a une progression. Le facteur stress du devoir en est (parole d’élève) pour quelque chose. Il convient de noter que la note maximum diminue. Cela veut-il dire que les « meilleurs élèves » n’y trouvent pas leur compte? Jusqu’en 2012, les élèves avaient des devoirs à faire pendant leurs 15 jours en milieu professionnel. Pour rappel, nous sommes un établissement qui propose des formation par alternance sur un rythme 15 jours d’école adossés à 15 jours de stage. Ces devoirs étaient évalués comme n’importe quel autre devoir si ce n’est un coefficient moindre. Il était évident que des élèves n’étaient pas à l’origine de l’ensemble des réponses. Cela avait pour effet de gonfler artificiellement les moyennes de certains jeunes. Cette année, pas de devoir maison. L’ensemble des exercices sont faits en classe avec l’enseignant. Je peux donc aisément voir où sont les difficultés. Selon Beesley et Apthorp (2010), les occasions ciblées de pratiquer ses habiletés avec rétroaction de l’enseignant ont un impact quatre fois plus important que les devoirs traditionnels sans rétroaction. Pas de note à ce niveau, seul est important l’assimilation du cours au travers d’exercices dynamiques. Labomep est une aide précieuse dans cette partie de la formation. Si on tient compte de ce critère, je m’accorde à dire qu’il y a eu une progression réelle. Un autre facteur qui me semble jouer un rôle non négligeable est celui du côté affectif des élèves. Libérés d’un cours traditionnel avec prise de notes au profit de pratiques individualisées, je suis à même d’entretenir une relation différente avec les élèves. HAMRE et PIANTA (2005) évoquent ce point en indiquant que les enseignants des classes inversées circulent en classe et discutent avec leurs étudiants, ils sont plus susceptibles de capter les besoins socioaffectifs des apprenants. La recherche tend à démontrer que cette attention est aussi importante que le fait de souscrire à une méthode d’enseignement particulière, surtout pour les étudiants à risque.

Les élèves, d’après mes observations, semblent un peu plus motivé durant la formation. Ils me demandent pourquoi cela leur semble facile en face de l’ordinateur (durant les séances sur Labomep) mais plus devant un contrôle sur feuille. Ils préfèreraient des contrôles directement sur informatique. Il est clair que le côté ludique de Labomep et avec un feed-back direct sur leurs erreurs permettent aux plus en difficulté de s’accrocher. D’autant qu’il n’y a pas d’autres enjeux que celui de progresser ni d’objectifs à atteindre dans la séance. Certains iront plus loin que d’autres, mais l’accès à la plateforme permet à tous d’arriver au bout des exercices.

Pendant les entretiens de fin de trimestre avec les parents il a été remonté pour certains élèves que les progrès depuis l’an dernier étaient stupéfiants. C’est donc encourageant !

Rendez vous à la fin du 2ème trimestre pour de nouvelles observations. D’ici là : Bonne année 2014 à tous!

Yahn

Autour de la classe inversée

10 dimanche Nov 2013

Posted by Yahn in éclairage, Expérimentation, Lu sur le web

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chamilo, classe inversée, décrochage, flipped classroom, labomep, mfr

J’expérimente avec les 4ème de l’établissement où j’enseigne la « classe inversée » ou flipped classroom en anglais. C’est un « nouveau » modèle d’organisation de la menée de cours qui se développe depuis quelques années. Le principe est simple: les élèves étudient le cours chez eux par divers biais (vidéos, cours en ligne…) et consacrent le temps en classe aux exercices et aux travaux de groupe encadrés par l’enseignant. Pour ma part, j’ai mis à disposition de la classe une plateforme de formation en ligne basée sur Chamilo qui leur permet d’avoir accès au cours sous forme de texte et d’objets multimédia (animations, images, sons, vidéos…). Les élèves étudient donc le cours en ayant pour consigne de chercher dans la vie courante des exemples de ce qui est vu dans le cours. Le retour en classe, après une mise en commun des difficultés et des exemples trouvés, est destiné à de la pratique sur des exercices en autonomie sur labomep qui me permet d’aider chaque jeune quand il en a besoin. J’ai fixé volontairement un seuil de réussite aux exercices qui empêche le passage à l’exercice suivant sans un minimum de réussite. Ainsi, l’élève ne peut pas zapper ou avancer sans être actif dans sa façon de travailler.

Si cette façon d’enseigner apparaît comme une novatrice aujourd’hui, elle été testée et théorisée il y a longtemps comme l’indique Tina Rosenberg dans son article sur le blog Opinionator du New York Times.

flippedCe n’est donc pas une idée nouvelle. Elle a été brièvement populaire dans les années 1920, et a été relancé par Benjamin Bloom dans son article «Apprendre pour l’apprentissage » – ou « Learning for Mastery » en 1968, date à partir de laquelle cette méthode a connu un succès spectaculaire. Plus récemment, ce sont Jon Bergmann et Aaron Sams qui ont réintroduit le concept dans leurs propres classes avant de le démocratiser.

imagesLe rôle de l’enseignant change assez radicalement : il devient un accompagnateur dans une classe où les élèves sont plus autonomes. Je me souviens des premières heures en classe lors des séquences d’exercices. J’avais l’impression d’être inutile : chaque élève avançait à son rythme, demandait de l’aide à son voisin… c’était déroutant. Ensuite est venu le temps où les élèves devenaient demandeurs d’explications, ils venaient au tableau pour m’exposer leur problème ou avoir un complément d’information ou juste pour valider qu’ils avaient compris. Cette phase est essentielle dans une méthode telle que celle-ci, l’enseignant devient un « guide » qui stimule l’engagement des élèves et s’adapte à chacun d’eux pour fournir la meilleure explication au meilleur moment.

Selon l’article de Tina Rosenberg, si la classe inversée bouleverse les fondamentaux du système scolaire, les enseignants qui ont décidé d’adopter le modèle sont unanimes : les élèves sont beaucoup plus engagés dans les cours et leur apprentissage d’une manière plus générale. Pour Spencer Bean, vainqueur d’un « prix de l’enseignement » de l’administration américaine :

« Auparavant, on voyait pas mal d’élèves qui faisaient le strict minimum en matière de travail. Ils s’en sortaient avec la moyenne, mais maintenant ils savent qu’il faut aller au-delà pour pouvoir avancer dans la classe et ce sont des élèves que je vois rester après les cours volontairement pour travailler davantage. »

Cependant, cette organisation nécessite de disposer des outils et des supports d’enseignement adaptés. Dans mon cas, le préalable est de disposer d’un ordinateur et d’un accès à internet, ce qui est le cas dans cette classe.

Les premiers retours sont satisfaisants, le premier trimestre n’est pas encore achevé et les résultats sont au rendez-vous. Je ne manquerai pas de vous tenir au courant de cette expérience!

Pour en savoir plus, retrouvez tout l’article de Tina Rosenberg sur le New-York Times ici.

Didactique – «Il y a encore une révolution à faire» | Le Devoir

23 lundi Sep 2013

Posted by Yahn in éclairage, Lu sur le web

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décrochage, didactique, formation professionnelle

Didactique – «Il y a encore une révolution à faire» | Le Devoir.

Article intéressant de nos amis canadiens sur la didactique et la formation professionnelle…

Alternance et classe inversée

06 samedi Juil 2013

Posted by Yahn in éclairage, Expérimentation

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alternance, chamilo, classe inversée, compétence, constante macabre, décrochage, labomep, mfr, motivation, notes

L’année prochaine, mes élèves de 4ème vont pouvoir expérimenter en cours de mathématiques d’une méthode pédagogique différente de ce qu’ils ont eu l’occasion de vivre les années précédentes.

Avec une méthode traditionnelle, les élèves font cours en classe et travaillent les exercices à la maison. Une heure de cours durant laquelle on copie un texte dicté par un enseignant est un temps qui n’est pas consacré à l’aide aux élèves qui ont des difficultés. Ces élèves ne peuvent donc pas facilement faire leurs exercices pendant l’alternance et se démobilisent le reste de l’année. De même, certaines élèves sont en demande pour aller au-delà de ce qui a été vu et se retrouvent frustrées de ne pouvoir le faire.

C’est pourquoi, dès la rentrée, nous ferons l’expérience de la classe inversée. C’est-à-dire que les élèves auront à étudier les cours théoriques à la maison pendant leur période d’alternance (notre établissement pratique une pédagogie particulière mêlant vie professionnelle et école sur un rythme de 2 semaines de stage suivies de deux semaines d’école), pendant le week-end ou bien en étude et cela par le biais de la plateforme de formation de la MFR accessible sur internet. Ainsi, ils auront tout le temps nécessaire pour lire le cours et se l’approprier. Ils auront à noter ce qu’ils n’ont pas compris, les questions qu’ils se posent et devront chercher dans quels domaines domestiques ou professionnels le cours peut s’appliquer, c’est ce que nous appellerons les plans d’études. Cette phase d’apprentissage est très importante, je ne pourrais accepter que les élèves ne la fasse pas sérieusement. Les élèves n’ayant pas fait ce travail devront le faire au retour et ne pourront donc pas participer aux autres ateliers. Au-delà de la sanction qui en découlera, ils se priveront eux-même d’avoir les explications du formateur. Le travail sera lui par contre récompensé et l’implication de chaque élève fera partie de l’évaluation. Ce temps en classe sera consacré à une mise en commun des difficultés de chaque élève et du travail de recherche. Ensuite, le temps restant sera consacré à l’application du cours autours d’exercices construits à partir de la mise en commun et que les élèves eux-même créeront  ou autours de projets particuliers.

Nous fonctionnerons toute l’année avec des groupes de compétences, en effet il n’est pas possible d’avancer avec le même rythme avec des élèves de niveau très différents. Vouloir le faire c’est risquer de perdre un peu plus les élèves en grosse difficulté et lasser les élèves qui sont en attente de plus. Une auto-évaluation au retour de l’alternance permettra de définir 3 groupes qui avanceront à leur rythme grâce à des outils individualisé, notamment Labomep dont j’attends les nouvelles fonctionnalités avec impatience depuis ma participation aux journées du numérique. Chaque jeune, aidée par son enseignant, apprendra petit à petit à se connaître et à évaluer ses propres capacités sur le chapitre en cours. Il n’est pas question de groupes de niveaux en début d’année mais bien de groupes qui se constitueront et se modifieront au gré des chapitres et des connaissances acquises. Le système de notation actuel, qui répond à l’obsession du classement des élèves, crée une très forte pression scolaire et stigmatise les élèves les plus fragiles. Démotivantes, les mauvaises notes sont vécues comme une sanction et ne disent rien des connaissances et des compétences acquises par les élèves. Les conséquences de ce système sur les élèves les plus fragiles sont importantes : perte de confiance en soi, refus du travail scolaire, détérioration des relations avec les enseignants, conflits dans la famille, et à terme, souffrance scolaire voire décrochage scolaire. C’est pourquoi à ce niveau, aucune note ne sera donnée, nous utiliserons des grilles issues du socle commun de compétences et de connaissances.

Chaque compétence (je préfère le terme capacité) sera soit notée non acquise (l’élève ne maîtrise pas du tout la notion), en cours d’acquisition (la notion est encore trop faiblement maîtrisée), presque acquise (la notion est maîtrisée mais n’est pas encore réinvestie dans un contexte différent), acquise (la notion est complètement assimilée et peut être réinvestie dans d’autres contextes). Dans cet esprit, et à chaque fois que nécessaire, nous utiliserons des compétences transversales. Ainsi, des activités mêlant d’autres matières utilisant les mathématiques ou pouvant être utilisées seront intégrées (Physique, chimie, Consommation, Anglais…). Le découpage des chapitres du cours de mathématiques a lui-même été pensé pour permettre à chaque notion d’être revue à des moments différents de l’année (progression spiralée). Ainsi, il sera plus facile de déterminer si une capacité a bien été intégrée ou pas.

Parce qu’une connaissance ne doit pas être mise de côté une fois le cours terminé, chaque fin de trimestre sera l’occasion de proposer aux élèves un devoir reprenant ce qui a été vu depuis son début. Ce devoir, dans l’esprit du diplôme national du brevet aura une double correction, l’une en utilisant les compétences, l’autre avec le système de notation classique afin de ne pas trop éloigner les élèves de ce type d’évaluation. Cet objectif, connu à l’avance, obligera chaque élève à faire les efforts demandés pour pouvoir progresser. Les élèves, et les familles, connaitront dès le début de l’année la liste des exercices qui seront utilisés dans les contrôles en classe. J’entends ainsi réduire l’effet de stress du contrôle que certaines élèves appréhendent (cf : la constante macabre. André ANTIBI). Les élèves sauront donc à l’avance ce qu’ils ont à réviser, il n’y aura pas de piège, pas de surprise. La note obtenue sera le fruit du travail et de l’investissement de chaque élève. Le devoir comprendra toutefois un exercice nouveau (qui n’est pas dans la liste) noté sur 4 points afin de valider les connaissances de l’élève dans un contexte différent. Cet exercice ne sera ni plus dur, ni plus long ni même complètement différent de ce qui a déjà été étudié dans le cours. A la suite de ce devoir, des séances de remédiation seront organisées afin de permettre à chaque élève de revenir sur les erreurs commises et de faire un rappel du cours. Ces séances seront l’occasion pour ceux qui ont compris d’expliquer à ceux en difficulté. Une classe ne doit pas être un espace de compétition mais d’entraide.

« L’erreur n’est pas une faute, mais une information » a écrit Daniel Fabre. Pour ne pas décourager les élèves, l’évaluation doit être un encouragement et non un découragement. En effet, non pas un moyen de sanctionner, l’erreur permettra au contraire à chaque jeune de faire le point sur ce qui n’est pas encore totalement acquis. A tout moment de l’année, un élève qui estime avoir compris un point de cours déjà évalué et qui souhaite être ré-évaluée pourra en faire la demande. Le travail supplémentaire donné sera évalué et entrera dans le calcul de la moyenne comme tout autre devoir. Ainsi, la motivation à réussir sera, je l’espère, développée.

N’hésitez pas à me faire part de vos expériences similaires ou de vos commentaires. A bientôt pour les premiers retours d’expérience.

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