• About

innovation et alternance

~ Enseigner autrement, c'est possible

innovation et alternance

Archives de Tag: flipped classroom

Du cours sur feuille au cours augmenté

06 vendredi Fév 2015

Posted by Yahn in Uncategorized

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

classe inversée, flipped classroom, maths, mfr, réalité augmentée

Comment utiliser la réalité augmentée dans un cours de Mathématiques ? Plutôt que de longs discours, pourquoi ne pas se rendre compte par vous même avec le fichier joint. Complément idéal du manuel scolaire ou du cours sur papier, ce méthode peut aussi compléter de façon intéressante la classe inversée.

Chapitre 12 – Bissectrices – 2

Classe inversée en science : autonomie et évaluation novatrice

26 samedi Avr 2014

Posted by Yahn in éclairage, Lu sur le web

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

évaluation, classe inversée, compétence, constante macabre, décrochage, flipped classroom, numérique, pédagogie inversée

Une expérience de plus très similaire mon approche de la classe inversée. Il convient de remarquer que la classe inversée n’est qu’un ingrédient de la recette finale. Chaque élève d’une classe est différent et il faut donc tendre à l’individualisation de la formation et de l’évaluation.

Classe inversée en science : autonomie et évaluation novatrice.

La classe inversée : la classe dans le bon sens…

11 samedi Jan 2014

Posted by Yahn in Lu sur le web

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

classe inversée, flipped classroom, pédagogie inversée

La classe inversée : la classe dans le bon sens….

Journée du numérique à Mourenx (64) le 15 juin.

11 samedi Jan 2014

Posted by Yahn in Lu sur le web

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

classe inversée, compétence, constante macabre, ENT, espace numérique de travail, flipped classroom, journée du numérique, notes, pédagogie inversée, TIC, tice

Pour sa 6ème édition, la journée du numérique organisée par le Département des Pyrénées-Atlantiques, en partenariat avec l’Education nationale, change de nom : elle devient Eidos 64, le forum des pratiques numériques pour l’éducation. Cette année, le thème est : « Ouvertures : apprendre autrement avec/sans/par/malgré le numérique ».

Malheureusement je ne peux y être pour des raisons de planning de cours. Au programme pourtant beaucoup de choses me semblent intéressantes. L’après midi est consacré à des ateliers avec entre autres : travail collaboratif autour de l’EPCC (Evaluation par Contrat de Confiance), La classe inversée dans différentes matières, La classe sans note, usages de Twitter au collège, Différencier son enseignement en Mathématiques avec l’outil Labomep, Utilisation du TBI en mathématiques pour des élèves en difficulté…

Plus d’info ici.

 

La pédagogie inversée

27 vendredi Déc 2013

Posted by Yahn in Lu sur le web

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

classe inversée, espace numérique de travail, flipped classroom, pédagogie inversée

La pédagogie inversée vous semble obscure ? voici peut être de quoi faire briller une petite lueur pour vous guider dans cette obscurité. Vous trouverez ci dessous quelques morceaux choisi. L’intégrale est à retrouver sur : http://innovationseducation.ca/la-pedagogie-inversee/

Façon différente d’enseigner ou se libérer des conventions

Derrière ces innovations pédagogiques qui ont, par accident, donné naissance à la pédagogie inversée, il y a en fait une véritable révolution scolaire alors que les fondements du quotidien pédagogique traditionnel sont ébranlés. Pour adopter les principes de la pédagogie inversée, il faut apprendre à penser différemment en tant qu’enseignant pour se défaire peu à peu des paradigmes traditionnels qui ont défini notre vision de l’éducation en tant qu’élèves, puis étudiants, puis enseignant. Et ce n’est pas si simple de s’émanciper de nos conceptions et perceptions.

Voici donc trois nouveaux paradigmes à adopter :

Paradigme 1 : L’enseignant-ressource ou un pas de plus vers une pédagogie active.

L’enseignant est toujours un outil de transmission de savoirs. Il en sera toujours un. Cependant, force est d’admettre qu’avec la démocratisation de l’information, il ne peut concurrencer Google et Wikipedia. C’est la connaissance d’un professionnel contre celle du monde entier. Il faut donc accepter notre nouveau rôle qui est celui d’éduquer nos élèves à rechercher et consulter les bonnes ressources grâce à un esprit critique. À cet égard, une éthique de recherche devient indispensable puisqu’il faut apprendre à vérifier les sources et à les citer adéquatement. Nos élèves sont curieux et ils portent la connaissance du monde dans leurs poches. Mettez-vous à leur place. Vous contenteriez-vous de la connaissance de votre enseignant ou seriez-vous poussé à en savoir davantage ? Au siècle actuel, à l’époque du web social, il est tout à fait normal et compréhensible que les élèves soient plus informés ou cultivés que ces mêmes élèves d’il y a dix ou vingt ans. Cependant, force est d’admettre qu’ils sont certainement moins éduqués à utiliser cette même connaissance et moins compétents à l’utiliser en situation de la vie quotidienne. Donc, en un certain sens, c’est la fin du monopole du savoir.

Cela implique donc qu’il n’est plus nécessaire de bâtir ses cours autour d’une stratégie de cours magistraux. Et ce, pour deux raisons. Dans un premier temps, pour un élève, pourquoi serait-ce pertinent d’écouter l’exposé d’un enseignant quand tout ce qu’il dit, ou presque, se retrouve sur internet et que ce contenu est accessible au moment et de la façon qu’il le désire ? De plus, s’il a des questions, il n’a qu’à texter son compagnon de classe ou poser une question sur Facebook où sa communauté d’amis lui répondra illico. D’où la pertinence de modifier ses stratégies pédagogiques pour favoriser un apprentissage plus actif, où l’élève est poussé à s’investir et à entreprendre une réelle démarche.

Bref, exit le Sage on stage et vive le Guide on the side pour reprendre l’expression américaine consacrée de la flipped classroom. Dans la classe inversée, nous sommes dans l’écoute et dans l’agir plutôt que dans la valorisation de l’exposé oral théorique. Nous enseignons aux élèves à apprendre à apprendre. C’est l’enseignement à la métacognition pure et simple.

Paradigme 2 : Travailler en réseau et non en silo.

Soyons honnêtes et disons-le tout haut. Les enseignants ont tendance à travailler en silo. La notion de protectionnisme est malheureusement omniprésente dans le monde de l’éducation. C’est un peu comme si certains  enseignants protégeaient jalousement un secret d’État. Les raisons expliquant ce repli sont certainement nombreuses et probablement toutes aussi bonnes les unes que les autres, mais on constate trop souvent que deux enseignants qui enseignent la même matière au même niveau n’ont pas les mêmes exigences, les mêmes situations d’apprentissage ou les mêmes grilles d’évaluation.

Cependant, nous sommes actuellement à l’air du partage et cela n’est pas applicable seulement entre collègues de la même institution et du même niveau. La communauté éducative doit se mobiliser davantage afin d’établir des réseaux de partage d’idées et de stratégies. D’entrée de jeu, un enseignant est un professionnel doté d’un sens inné de la curiosité et de l’exploration. Pourquoi ne pas assouvir cette curiosité pour ainsi explorer les pratiques de ses autres collègues québécois, européens ou nord-américains ?

Actuellement, Twitter est un excellent outil de partage qui s’intègre bien dans la vie d’un enseignant qui est occupée et hyper sollicitée de toute part. Twitter est concis et universel. Pas d’artifice. Facebook et ses nombreux groupes sont également sollicités. Il existe des regroupements professionnels qui sont également animés par des conseillers pédagogiques qui reconnaissent l’importance du réseautage. Le succès connu par le Réseau pour le développement des Compétences par l’Intégration des Technologies, mieux connu sous l’acronyme RÉCIT, est un excellent exemple de l’importance que prend le réseautage dans le monde de l’éducation.

Devant la nécessité de modifier nos pratiques pédagogiques, il appert nécessaire, voire incontournable, d’aller voir ailleurs ! Qu’est-ce qui se fait ? Quels en sont les résultats ? Comment puis-je importer cela dans mon milieu en fonction de mon style d’enseignement ? Souvent, ce sont les adaptations de ce qui se fait ailleurs qui ont le plus de succès.

L’importance de participer à ces colloques et formations ponctuels est incontournable et mène à une grande ouverture sur le monde éducationnel en plus d’élargir les perspectives de notre développement professionnel. Si nous prenons souvent l’allégorie du médecin qui ne se renouvelle pas, elle a certainement autant de sens chez l’enseignant qui enseigne toujours de la même façon et qui ne se renouvelle pas plus !

À un niveau plus pragmatique, en classe, le programme de formation de l’École québécoise valorise clairement la compétence « apprendre à travailler en équipe ». La pédagogie inversée se situe dans le courant de l’enseignement coopératif où les élèves sont appelés à échanger et discuter ensemble afin de construire leur savoir et le vérifier auprès de leurs collègues. Ce qui émerge naturellement de ces situations d’apprentissage c’est l’instauration de mesures de tutorat par les pairs qui est, implicitement et indirectement, supervisées par l’enseignant. Autrement dit, les élèves s’aident entre eux et partagent leurs découvertes et leur compréhension de diverses situations amenées par l’enseignant.

Cette nouvelle atmosphère de travail permet différentes expérimentations pédagogiques laissant libre cours à la créativité de l’enseignant. La latitude ainsi obtenue peut permettre à ce dernier de pousser l’expérience vers d’autres niveaux qui n’ont de limites que son imagination. Mais surtout, ce qui est intéressant est que la partie magistrale maintenant largement évacuée du temps de classe, cela libère du temps pour une pédagogie plus personnalisée donc, mieux différenciée.

Paradigme 3 : Revoir l’organisation des ressources informatiques et matérielles

Les ressources informatiques et matérielles, en milieu scolaire, sont indissociables du progrès pédagogique. Ces ressources doivent être accessibles et ouvertes en terme d’attitude et de vision. Impossible de travailler en silo puisque, prônant une approche collaboratrice et coopérative, elle travaille conjointement avec le département de la pédagogie. S’il est toujours possible que l’aspect pédagogique soit abordé séparément de celui de l’informatique, l’inverse n’est pas possible. Du moins, pas dans une école inscrite dans la contemporanéité du 21e siècle.

Les ressources matérielles et informatiques sont la pierre d’assise de la pédagogie actuelle. Elles facilitent à plusieurs égards l’ouverture sur le monde et offrent de nouvelles possibilités de collaboration autant pour les enseignants que pour les élèves. Il est donc primordial, voire vital, de mettre ces ressources au service de la pédagogie. Et pour ce faire, il est impératif que les outils destinés à l’usage enseignant soient conviviaux et faciles d’utilisation. Surtout lorsqu’il s’agit des ressources informatiques. Déjà, en partant, plusieurs enseignants sont réticents à intégrer les TIC en classe, s’il faut que la transition se fasse difficilement ou de façon cahoteuse avec les outils mis à sa disposition, plusieurs enseignants ne persévéreront pas dans leur actualisation de stratégies d’enseignement.

La pédagogie implique la valorisation d’un certain exercice de créativité professionnelle chez l’enseignant. Or, pour être créatif, on doit travailler, dans la mesure du possible, avec les outils que l’on préfère, que l’on privilégie. L’imposition de certains outils ou services informatiques dans l’exercice des fonctions est navrante. Le fait d’imposer des blocages divers à l’utilisation d’un site web ou autre, devient, à la longue, démotivant et… castrant ! Bloquer Hotmail, Facebook, YouTube, Twitter, etc., est souvent plus compliqué pour les enseignants technophiles que pour les élèves eux-mêmes ! Surtout qu’actuellement, ils ont leur téléphone intelligent dans leurs poches et ils peuvent aller sur ces sites n’importe quand. Mais lorsqu’un enseignant souhaite utiliser un de ces sites à des fins éducatives, il est désagréable de devoir faire le pied de grue devant le bureau du technicien pour demander une dérogation aux règles de blocage de certains sites. Plusieurs enseignants, qui se considèrent à l’avant-garde technopédagogique, estiment qu’ils sont toujours en train de quémander de nouveaux outils ou ressources afin de satisfaire leurs besoins en TIC. Bien que tous reconnaissent qu’il y a des limites budgétaires à respecter, il est résolument nécessaire d’alimenter ces enseignants qui sont, à bien des égards, des modèles pour leurs pairs au sein du milieu. Si eux le font avec plaisir, cela influencera certainement des collègues à faire le saut !

Également, une nouvelle tendance pour les établissements scolaires est le fameux BYOD : Bring your own device ou apportez votre propre appareil. Autoriser les téléphones intelligents en classe permet de régler une partie du problème alors qu’on se demande quel outil privilégier en classe. IPad ? Tablette Android ? MS Surface ? IPhone ou Galaxy ? Comme dans n’importe quel établissement commercial ou non, il y a des règles budgétaires à respecter. Et l’achat de matériel informatique, ce n’est pas donné. Prévoir ces dépenses, c’est une chose, mais voir cet investissement désuet après un an en est une autre. Au rythme où vont les choses, Apple sort deux nouveaux iPad par année. Il y a de quoi rendre les écoles frileuses face à l’adoption de cette technologie. Le premier iPad a été commercialisé en mai 2010 et cet appareil n’est déjà plus supporté par iOS 6 ! Bref, les appareils informatiques ont, de nos jours, une durée de vie très (trop) limitée.

Voilà donc une alternative peu couteuse et combien tendancieuse, car les établissements scolaires profitent de la « mode » de la mobilité des appareils électroniques afin de les inviter en leurs murs. Cependant, cela implique que ces mêmes établissements offrent un réseau internet complètement libre et accessible à sa clientèle étudiante. Parallèlement à cette ouverture, il est important que les élèves comprennent que l’école n’offre pas de service de soutien technique pour la pléthore d’appareils mobiles qui existent sur le marché. D’ailleurs, cela libère l’équipe technique des établissements d’enseignement alors que le fardeau du soutien technique et des mises à jour des appareils incombe directement à l’utilisateur. Génial, non ?

Mais ce qui est le plus intéressant avec le modèle BYOD, c’est certainement enfin d’apprendre aux élèves comment utiliser leur appareil de façon éducative. Ils en connaissent les applications sociales, mais très peuvent l’utilisent à bon escient. Alors comment est-ce que ces appareils peuvent devenir des outils productifs au lieu de devenir des outils de prolongement de la personnalité d’un individu. À constater quotidiennement le rapport étroit que les jeunes entretiennent avec leur téléphone intelligent, il est effectivement inquiétant de réaliser à quel point cet appareil meuble outrageusement leur existence. Il est temps d’enseigner aux élèves comment utiliser un appareil personnel et le transformer en outil professionnel lorsque besoin il y a.

La pédagogie inversée est tributaire des nouvelles technologies. Prendre le virage signifie immanquablement d’entreprendre un virage technologique afin de rendre différentes ressources disponibles pour les enseignants et les élèves. L’un ne va pas sans l’autre.

Au niveau des ressources matérielles, certaines classes doivent être réaménagées. Outre la possibilité d’y placer du matériel informatique, il est question de disposer de l’environnement physique différemment afin de favoriser la collaboration. Comment placer les tables ? Les chaises ? Le bureau de l’enseignant ? Certains enseignants arrivent en classe simplement avec… une chaise qu’ils déplacent au gré de leurs interventions. Exit le bureau du prof !

1er trimestre d’une classe inversée en Mathématiques

26 jeudi Déc 2013

Posted by Yahn in éclairage, Expérimentation

≈ 3 Commentaires

Étiquettes

alternance, chamilo, classe inversée, compétence, constante macabre, décrochage, flipped classroom, labomep, mfr, motivation, notes, pontonx, tice

Voilà déjà un trimestre de passé. Le bilan de l’expérimentation est plutôt encourageant même si des ajustements restent à faire.

La grosse majorité des élèves apprécie ce mode de fonctionnement même si quelques élèves préfère le schéma traditionnel. Les cours sont globalement étudiés correctement mais il me faut intégrer plus de quizz étape pour que l’élève vérifie l’état de sa compréhension de telle ou telle partie du cours et pour éventuellement demander des explications supplémentaires. En effet, aujourd’hui nombreux sont ceux qui étudient le cours et pense avoir compris mais peu le vérifie. Notamment, aucun élève n’a essayé de faire les exercices distribués en début d’année et qui servent de base pour l’élaboration du devoir de fin de trimestre. L’accent sera mis sur ce point dès la rentrée. De même, il n’est pas rare que les élèves se placent eux même en situation de classe. Ils se fixent un créneau horaire pour étudier l’ensemble du cours à préparer. L’esprit de la classe inversée telle que je le perçois devrait plutôt permettre à l’élève d’étudier le cours quand il se sent prêt et le temps qu’il le souhaite. Certains élèves sont tout de même demandeurs d’explication supplémentaires qu’ils m’envoient par mail. Cela a déjà donné lieu à des modifications en direct du cours en ligne pour ajouter un schéma ici, un éclaircissement par là. Il semble bien que ces interactions soient bénéfiques pour les jeunes et devront donc être favorisées. Le gros du travail se faisant surtout lors de la mise en commun au retour de la période d’alternance qui nous permet de revoir et de modifier l’ensemble du vocabulaire pour que chacun y trouve son compte. La question qui m’est aussi posée est de savoir si la totalité du parcours de formation est accessible aux jeunes. A ce jour non. J’envisage, pourquoi pas, cette possibilité mais il me semble que c’est trop tôt. La méta-analyse de HATTIE (2008), indique qu’un étudiant qui a le pouvoir d’accélérer dans le curriculum quand il se sent prêt à le faire est l’un des paramètres qui influe le plus sur son apprentissage. Sur cette base, je dois encore travailler mon cours.

Aucun élève n’a utilisé son droit à être réévalué. Cette possibilité n’est pas encore ancrée dans leur esprit et ils continuent à s’imaginer qu’une fois le contrôle passé le résultat est définitif. Le fait que les contrôles ne soient pas notés mais évalués par compétences leur laisse penser qu’ils n’ont pas d’incidence sur la moyenne trimestrielle et ce malgré le fait de leur avoir expliqué à plusieurs reprises le fonctionnement. Beaucoup ont donc été surpris de leur moyenne trimestrielle.  Une discussion avant leur départ en vacance a par contre résolument changé cela. J’ai déjà reçu par mail plusieurs demande de réévaluation de compétences non encore acquises.

La moyenne de classe est de 10,67/20. La note la plus faible est de 07,59. La plus haute est de 13,75. La note médiane est de 10,4. Le premier quartile est à 09,20 et le troisième à 12,34. L’écart type est de 2.02.

Les résultats l’an dernier à la même période pour un effectif équivalent étaient de :

  • Moyenne : 10.05/20
  • note mini : 07,03/20
  • note maxi : 15,36/20
  • Médiane : 09,60/20
  • 1er quartile : 07,75/20
  • 3ème quartile : 12,23/20
  • écart type : 2.55

Les résultats ne sont pour le moment pas à la hauteur de mes espérances mais ne sont pas non plus en totale baisse par rapport à l’an dernier. Passer d’un cours traditionnel à une classe inversée ne semble donc pour le moment ne pas changer grand chose. Reste à tempérer ces résultats puisque l’an dernier, chaque devoir était préparé à l’avance. Les questions (sauf une) étaient donc connues. Si l’on remonte 2 ans en arrière, époque où j’enseignais de façon « traditionnelle », on trouve les résultats suivants :

  • Moyenne : 09,09/20
  • note mini : 03,83/20
  • note maxi : 16,92/20
  • Médiane : 09,10/20
  • 1er quartile : 07,3/20
  • 3ème quartile : 10,28/20
  • écart type : 3.27

moyennes sur 3 ansSur les 3 dernières années, on voit que globalement il y a une progression. Le facteur stress du devoir en est (parole d’élève) pour quelque chose. Il convient de noter que la note maximum diminue. Cela veut-il dire que les « meilleurs élèves » n’y trouvent pas leur compte? Jusqu’en 2012, les élèves avaient des devoirs à faire pendant leurs 15 jours en milieu professionnel. Pour rappel, nous sommes un établissement qui propose des formation par alternance sur un rythme 15 jours d’école adossés à 15 jours de stage. Ces devoirs étaient évalués comme n’importe quel autre devoir si ce n’est un coefficient moindre. Il était évident que des élèves n’étaient pas à l’origine de l’ensemble des réponses. Cela avait pour effet de gonfler artificiellement les moyennes de certains jeunes. Cette année, pas de devoir maison. L’ensemble des exercices sont faits en classe avec l’enseignant. Je peux donc aisément voir où sont les difficultés. Selon Beesley et Apthorp (2010), les occasions ciblées de pratiquer ses habiletés avec rétroaction de l’enseignant ont un impact quatre fois plus important que les devoirs traditionnels sans rétroaction. Pas de note à ce niveau, seul est important l’assimilation du cours au travers d’exercices dynamiques. Labomep est une aide précieuse dans cette partie de la formation. Si on tient compte de ce critère, je m’accorde à dire qu’il y a eu une progression réelle. Un autre facteur qui me semble jouer un rôle non négligeable est celui du côté affectif des élèves. Libérés d’un cours traditionnel avec prise de notes au profit de pratiques individualisées, je suis à même d’entretenir une relation différente avec les élèves. HAMRE et PIANTA (2005) évoquent ce point en indiquant que les enseignants des classes inversées circulent en classe et discutent avec leurs étudiants, ils sont plus susceptibles de capter les besoins socioaffectifs des apprenants. La recherche tend à démontrer que cette attention est aussi importante que le fait de souscrire à une méthode d’enseignement particulière, surtout pour les étudiants à risque.

Les élèves, d’après mes observations, semblent un peu plus motivé durant la formation. Ils me demandent pourquoi cela leur semble facile en face de l’ordinateur (durant les séances sur Labomep) mais plus devant un contrôle sur feuille. Ils préfèreraient des contrôles directement sur informatique. Il est clair que le côté ludique de Labomep et avec un feed-back direct sur leurs erreurs permettent aux plus en difficulté de s’accrocher. D’autant qu’il n’y a pas d’autres enjeux que celui de progresser ni d’objectifs à atteindre dans la séance. Certains iront plus loin que d’autres, mais l’accès à la plateforme permet à tous d’arriver au bout des exercices.

Pendant les entretiens de fin de trimestre avec les parents il a été remonté pour certains élèves que les progrès depuis l’an dernier étaient stupéfiants. C’est donc encourageant !

Rendez vous à la fin du 2ème trimestre pour de nouvelles observations. D’ici là : Bonne année 2014 à tous!

Yahn

Autour de la classe inversée

10 dimanche Nov 2013

Posted by Yahn in éclairage, Expérimentation, Lu sur le web

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

chamilo, classe inversée, décrochage, flipped classroom, labomep, mfr

J’expérimente avec les 4ème de l’établissement où j’enseigne la « classe inversée » ou flipped classroom en anglais. C’est un « nouveau » modèle d’organisation de la menée de cours qui se développe depuis quelques années. Le principe est simple: les élèves étudient le cours chez eux par divers biais (vidéos, cours en ligne…) et consacrent le temps en classe aux exercices et aux travaux de groupe encadrés par l’enseignant. Pour ma part, j’ai mis à disposition de la classe une plateforme de formation en ligne basée sur Chamilo qui leur permet d’avoir accès au cours sous forme de texte et d’objets multimédia (animations, images, sons, vidéos…). Les élèves étudient donc le cours en ayant pour consigne de chercher dans la vie courante des exemples de ce qui est vu dans le cours. Le retour en classe, après une mise en commun des difficultés et des exemples trouvés, est destiné à de la pratique sur des exercices en autonomie sur labomep qui me permet d’aider chaque jeune quand il en a besoin. J’ai fixé volontairement un seuil de réussite aux exercices qui empêche le passage à l’exercice suivant sans un minimum de réussite. Ainsi, l’élève ne peut pas zapper ou avancer sans être actif dans sa façon de travailler.

Si cette façon d’enseigner apparaît comme une novatrice aujourd’hui, elle été testée et théorisée il y a longtemps comme l’indique Tina Rosenberg dans son article sur le blog Opinionator du New York Times.

flippedCe n’est donc pas une idée nouvelle. Elle a été brièvement populaire dans les années 1920, et a été relancé par Benjamin Bloom dans son article «Apprendre pour l’apprentissage » – ou « Learning for Mastery » en 1968, date à partir de laquelle cette méthode a connu un succès spectaculaire. Plus récemment, ce sont Jon Bergmann et Aaron Sams qui ont réintroduit le concept dans leurs propres classes avant de le démocratiser.

imagesLe rôle de l’enseignant change assez radicalement : il devient un accompagnateur dans une classe où les élèves sont plus autonomes. Je me souviens des premières heures en classe lors des séquences d’exercices. J’avais l’impression d’être inutile : chaque élève avançait à son rythme, demandait de l’aide à son voisin… c’était déroutant. Ensuite est venu le temps où les élèves devenaient demandeurs d’explications, ils venaient au tableau pour m’exposer leur problème ou avoir un complément d’information ou juste pour valider qu’ils avaient compris. Cette phase est essentielle dans une méthode telle que celle-ci, l’enseignant devient un « guide » qui stimule l’engagement des élèves et s’adapte à chacun d’eux pour fournir la meilleure explication au meilleur moment.

Selon l’article de Tina Rosenberg, si la classe inversée bouleverse les fondamentaux du système scolaire, les enseignants qui ont décidé d’adopter le modèle sont unanimes : les élèves sont beaucoup plus engagés dans les cours et leur apprentissage d’une manière plus générale. Pour Spencer Bean, vainqueur d’un « prix de l’enseignement » de l’administration américaine :

« Auparavant, on voyait pas mal d’élèves qui faisaient le strict minimum en matière de travail. Ils s’en sortaient avec la moyenne, mais maintenant ils savent qu’il faut aller au-delà pour pouvoir avancer dans la classe et ce sont des élèves que je vois rester après les cours volontairement pour travailler davantage. »

Cependant, cette organisation nécessite de disposer des outils et des supports d’enseignement adaptés. Dans mon cas, le préalable est de disposer d’un ordinateur et d’un accès à internet, ce qui est le cas dans cette classe.

Les premiers retours sont satisfaisants, le premier trimestre n’est pas encore achevé et les résultats sont au rendez-vous. Je ne manquerai pas de vous tenir au courant de cette expérience!

Pour en savoir plus, retrouvez tout l’article de Tina Rosenberg sur le New-York Times ici.

Articles récents

  • Des vidéos pour enseigner et apprendre des mathématiques – Les nouvelles technologies pour l’enseignement des mathématiques
  • Formez vous gratuitement | IT Courses India with Certificates, Pune
  • Pourquoi il faut enseigner le code informatique à l’école | Inriality
  • News Press – L’enseignement agricole au Salon européen de l’Éducation – Du vendredi 18 au dimanche 20 novembre 2016 – Stéphane Le Foll – Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt
  • Essai de modélisation et de systémisation du concept de Classes inversées | Blog de M@rcel

Archives

  • mars 2018
  • avril 2017
  • novembre 2016
  • avril 2016
  • mars 2016
  • janvier 2016
  • septembre 2015
  • avril 2015
  • février 2015
  • novembre 2014
  • octobre 2014
  • avril 2014
  • mars 2014
  • février 2014
  • janvier 2014
  • décembre 2013
  • novembre 2013
  • octobre 2013
  • septembre 2013
  • juillet 2013
  • juin 2013
  • mai 2013
  • avril 2013
  • mars 2013
  • janvier 2013
  • décembre 2012
  • novembre 2012
  • septembre 2012
  • juillet 2012

Catégories

  • Au coin !
  • éclairage
  • Expérimentation
  • Humeur
  • Lu sur le web
  • Uncategorized

Méta

  • Inscription
  • Connexion
  • Flux des publications
  • Flux des commentaires
  • WordPress.com

Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • Suivre Abonné
    • innovation et alternance
    • Rejoignez 260 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • innovation et alternance
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…