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D’après les 4 étapes de l’apprentissage selon Abraham Maslow
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17 jeudi Mar 2016
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26 jeudi Déc 2013
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alternance, chamilo, classe inversée, compétence, constante macabre, décrochage, flipped classroom, labomep, mfr, motivation, notes, pontonx, tice
Voilà déjà un trimestre de passé. Le bilan de l’expérimentation est plutôt encourageant même si des ajustements restent à faire.
La grosse majorité des élèves apprécie ce mode de fonctionnement même si quelques élèves préfère le schéma traditionnel. Les cours sont globalement étudiés correctement mais il me faut intégrer plus de quizz étape pour que l’élève vérifie l’état de sa compréhension de telle ou telle partie du cours et pour éventuellement demander des explications supplémentaires. En effet, aujourd’hui nombreux sont ceux qui étudient le cours et pense avoir compris mais peu le vérifie. Notamment, aucun élève n’a essayé de faire les exercices distribués en début d’année et qui servent de base pour l’élaboration du devoir de fin de trimestre. L’accent sera mis sur ce point dès la rentrée. De même, il n’est pas rare que les élèves se placent eux même en situation de classe. Ils se fixent un créneau horaire pour étudier l’ensemble du cours à préparer. L’esprit de la classe inversée telle que je le perçois devrait plutôt permettre à l’élève d’étudier le cours quand il se sent prêt et le temps qu’il le souhaite. Certains élèves sont tout de même demandeurs d’explication supplémentaires qu’ils m’envoient par mail. Cela a déjà donné lieu à des modifications en direct du cours en ligne pour ajouter un schéma ici, un éclaircissement par là. Il semble bien que ces interactions soient bénéfiques pour les jeunes et devront donc être favorisées. Le gros du travail se faisant surtout lors de la mise en commun au retour de la période d’alternance qui nous permet de revoir et de modifier l’ensemble du vocabulaire pour que chacun y trouve son compte. La question qui m’est aussi posée est de savoir si la totalité du parcours de formation est accessible aux jeunes. A ce jour non. J’envisage, pourquoi pas, cette possibilité mais il me semble que c’est trop tôt. La méta-analyse de HATTIE (2008), indique qu’un étudiant qui a le pouvoir d’accélérer dans le curriculum quand il se sent prêt à le faire est l’un des paramètres qui influe le plus sur son apprentissage. Sur cette base, je dois encore travailler mon cours.
Aucun élève n’a utilisé son droit à être réévalué. Cette possibilité n’est pas encore ancrée dans leur esprit et ils continuent à s’imaginer qu’une fois le contrôle passé le résultat est définitif. Le fait que les contrôles ne soient pas notés mais évalués par compétences leur laisse penser qu’ils n’ont pas d’incidence sur la moyenne trimestrielle et ce malgré le fait de leur avoir expliqué à plusieurs reprises le fonctionnement. Beaucoup ont donc été surpris de leur moyenne trimestrielle. Une discussion avant leur départ en vacance a par contre résolument changé cela. J’ai déjà reçu par mail plusieurs demande de réévaluation de compétences non encore acquises.
La moyenne de classe est de 10,67/20. La note la plus faible est de 07,59. La plus haute est de 13,75. La note médiane est de 10,4. Le premier quartile est à 09,20 et le troisième à 12,34. L’écart type est de 2.02.
Les résultats l’an dernier à la même période pour un effectif équivalent étaient de :
Les résultats ne sont pour le moment pas à la hauteur de mes espérances mais ne sont pas non plus en totale baisse par rapport à l’an dernier. Passer d’un cours traditionnel à une classe inversée ne semble donc pour le moment ne pas changer grand chose. Reste à tempérer ces résultats puisque l’an dernier, chaque devoir était préparé à l’avance. Les questions (sauf une) étaient donc connues. Si l’on remonte 2 ans en arrière, époque où j’enseignais de façon « traditionnelle », on trouve les résultats suivants :
Sur les 3 dernières années, on voit que globalement il y a une progression. Le facteur stress du devoir en est (parole d’élève) pour quelque chose. Il convient de noter que la note maximum diminue. Cela veut-il dire que les « meilleurs élèves » n’y trouvent pas leur compte? Jusqu’en 2012, les élèves avaient des devoirs à faire pendant leurs 15 jours en milieu professionnel. Pour rappel, nous sommes un établissement qui propose des formation par alternance sur un rythme 15 jours d’école adossés à 15 jours de stage. Ces devoirs étaient évalués comme n’importe quel autre devoir si ce n’est un coefficient moindre. Il était évident que des élèves n’étaient pas à l’origine de l’ensemble des réponses. Cela avait pour effet de gonfler artificiellement les moyennes de certains jeunes. Cette année, pas de devoir maison. L’ensemble des exercices sont faits en classe avec l’enseignant. Je peux donc aisément voir où sont les difficultés. Selon Beesley et Apthorp (2010), les occasions ciblées de pratiquer ses habiletés avec rétroaction de l’enseignant ont un impact quatre fois plus important que les devoirs traditionnels sans rétroaction. Pas de note à ce niveau, seul est important l’assimilation du cours au travers d’exercices dynamiques. Labomep est une aide précieuse dans cette partie de la formation. Si on tient compte de ce critère, je m’accorde à dire qu’il y a eu une progression réelle. Un autre facteur qui me semble jouer un rôle non négligeable est celui du côté affectif des élèves. Libérés d’un cours traditionnel avec prise de notes au profit de pratiques individualisées, je suis à même d’entretenir une relation différente avec les élèves. HAMRE et PIANTA (2005) évoquent ce point en indiquant que les enseignants des classes inversées circulent en classe et discutent avec leurs étudiants, ils sont plus susceptibles de capter les besoins socioaffectifs des apprenants. La recherche tend à démontrer que cette attention est aussi importante que le fait de souscrire à une méthode d’enseignement particulière, surtout pour les étudiants à risque.
Les élèves, d’après mes observations, semblent un peu plus motivé durant la formation. Ils me demandent pourquoi cela leur semble facile en face de l’ordinateur (durant les séances sur Labomep) mais plus devant un contrôle sur feuille. Ils préfèreraient des contrôles directement sur informatique. Il est clair que le côté ludique de Labomep et avec un feed-back direct sur leurs erreurs permettent aux plus en difficulté de s’accrocher. D’autant qu’il n’y a pas d’autres enjeux que celui de progresser ni d’objectifs à atteindre dans la séance. Certains iront plus loin que d’autres, mais l’accès à la plateforme permet à tous d’arriver au bout des exercices.
Pendant les entretiens de fin de trimestre avec les parents il a été remonté pour certains élèves que les progrès depuis l’an dernier étaient stupéfiants. C’est donc encourageant !
Rendez vous à la fin du 2ème trimestre pour de nouvelles observations. D’ici là : Bonne année 2014 à tous!
Yahn
21 samedi Sep 2013
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une semaine déjà d’expérimentée avec ma classe de 4ème. Les élèves avaient à étudier le cours (théorème de Pythagore) par le biais de la plateforme numérique le week-end et à noter l’ensemble des points non compris. Une seule élève n’a pas été en mesure de se connecter au site. La mise en commun du lundi a été l’occasion de répondre aux questions des élèves et à revoir certaines notions qui étaient nécessaires et pas forcément assimilées des années antérieures.
A la fin de cette mise en commun, les groupes de niveau ont été établis et les séquences sur Labomep ont été mis en place. Le travail sur cette plateforme a été l’occasion pour certains d’aider ceux qui avaient des difficultés. Il a fallut un certain temps avant que les jeunes osent se lever et utiliser le tableau. Il semblent qu’ils n’aient pas l’habitude de ce genre de liberté en classe… Une fois au tableau, certains demandaient de l’aide sur des points non compris, d’autres se sont même mis à deux pour se créer mutuellement des exercices sur la leçon. Ma présence n’étaient presque pas nécessaire, du moins en tant qu’enseignant. Chacun avançait à son rythme, et le seuil de bonne réponse fixé à 70% pour autoriser le passage à l’exercice suivant obligeait les élèves en difficulté à demander de l’aide aux autres.
En fin de semaine, un contrôle a été donné à la classe. Toujours dans l’esprit de ne pas les bloquer, aucun exercice n’était plus compliqué que ce qui avait été vu durant la semaine. Dans l’ensemble, au regard des copies, je suis satisfait du travail de ces élèves. Je les ai prévenu que ce contrôle n’était pas noté mais évalué par compétences avec les points lomer et que l’objectif de ce contrôle n’est pas de punir ceux qui n’avaient pas encore assimilé le cours. Par conséquent, chaque compétence non acquise pourrait faire l’objet d’une autre évaluation à la demande de l’élève et seule la progression au cours du trimestre serait notée.
Les jeunes semblaient déroutés de faire un contrôle non noté et il a fallut leur expliquer le fonctionnement plus en détail.
Prochaine étape bientôt sur le chapitre 2. Nous verrons bien si la mécanique se met en place.
21 dimanche Avr 2013
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C’est parti : l’an prochain je me lance dans l’aventure de la classe inversée. kezako? Le principe est simple là où dans un cours classique les élèves étudient la leçon en classe et appliquent à la maison au travers d’exercices nous ferons l’inverse. Les élèves étudieront la leçon chez eux et nous appliquons en classe en pédagogie différenciée. Les TICES seront mises à contribution dans ce cadre. Au-delà de cela je souhaite briser la chaîne de l’échec et du stress qui va avec. J’ai donc décidé de fournir aux jeunes la liste de l’ensemble des exercices qui seront utilisés dans les contrôles périodiques en leur précisant bien que chaque contrôle comportera un exercice nouveaux portant sur le chapitre. Le cours même sera pensé pour permettre une progression spiralée où les notions seront réinvesties périodiquement.
Nos classes, depuis plusieurs années, voient arriver des jeunes avec un niveau très hétérogène qui menait à des difficultés de gestion de classe. En effet, les plus faibles n’arrivaient pas à suivre et baissaient vite les bras pour s’adonner à autres choses et les meilleurs se lassaient rapidement quand les explications prenaient trop de temps et le bavardage apparaissait. Au milieu de tout cela, les élèves qui tentaient de suivre avaient beaucoup de mal à le faire. Il fallait donc réfléchir à un moyen d’améliorer cela. Quelques expériences en salle informatique sur des progressions différenciées m’ont permis de constater que cela permettait à chacun de travailler à son rythme et que l’ambiance générale était plus studieuse. L’établissement est inscrit sur la plateforme LABOMEP (http://www.labomep.net). Lors des journées du numérique, il nous a été présenté les prochaines évolutions de ce site dont la possibilité de créer ou de modifier des exercices que j’attends avec impatience.
L’ensemble de ces dispositions fera l’objet d’un contrat que le jeune (et sa famille) passera avec l’enseignant dès le début de l’année.
Entrons dans le détail du projet : le cours sera simplifié au possible pour permettre à chaque élève de s’approprier les savoirs. Chaque leçon, accessible sur une plateforme de formation en ligne basée sur Chamilo (http://www.chamilo.org/), devra aussi être ancrée dans le concret au travers de plans d’étude, de questionnement, sur l’utilisation possible de ce qui a été vu dans le cours dans la vie de tous les jours, domestique ou professionnelle. Mais pourquoi pas aussi en faisant le lien avec d’autres matières pour lesquelles ce qui a été vu pourra être utile. Chaque élève aura aussi le devoir de noter ce qu’il n’a pas compris. A la fin de chaque séquence, un test de connaissance de type QCM est prévu pour permettre au jeune de voir où il en est. La plateforme permet à chaque jeune de prendre des notes et de poser des questions par messagerie instantanée ou par le biais d’un forum ou même en envoyant un mail à l’enseignant. Il va de soit que cette étape est importante et que chaque élève doit le faire avec sérieux. La plateforme permet de suivre qui se connecte, le temps d’activité, le nombre de fois où le cours a été lu. Un élève n’ayant pas fait ce travail doit être pénalisé et ne pourra pas assister à la séance de mise en commun. Cet élève devra s’isoler sur un poste informatique pour faire le travail demandé. Il est prévu, comme incitation, une note de participation, ou au travers des compétences du socle commun.
De retour en classe, une séquence sera réservée à une mise en commun du plan d’étude et des difficultés rencontrées. Cette séquence sera aussi l’occasion de réfléchir à la création d’un exercice mettant en place ce que les jeunes ont trouvé comme application de la leçon dans la vie quotidienne ou professionnelle. Une évaluation est ensuite faite pour vérifier que la leçon est comprise. Pas de note à ce niveau mais une évaluation par compétences du type non acquis, en cours d’acquisition, presque acquis, acquis.
Selon les résultats obtenus à l’évaluation, les élèves auront une série d’exercices différenciés par le biais de la plateforme web LABOMEP. Là, plus de cours magistral mais une aide personnalisée quand l’élève ne comprend pas. L’idée est de permettre à chacun d’aller aussi loin qu’il le peut.
Régulièrement, à la fin de chaque grosse partie de cours, une évaluation terminale sera faite reprenant ce qui a été vu depuis le début de l’année. Notée, cette évaluation sera construite en piochant dans la liste d’exercices distribuée en début d’année sauf un exercice qui sera nouveau et qui comptera pour 4 points sur 20. Pas de surprise donc. Ayant déjà testé ce fonctionnement, je me suis aperçu que les élèves sont moins stressés par l’évaluation.
Cette évaluation régulière ne doit pas être un tout. L’élève doit être à même de pouvoir tenir compte de ses erreurs et de chercher à se corriger. Mais comment amener le jeune à éviter l’effet zapping et lui faire comprendre qu’il est dans son intérêt de revoir ce qu’il n’a pas compris ? Avec cet objectif en tête, j’ai décidé de leur permettre d’être réévalué sur des exercices complémentaires à leur demande, lorsqu’ils se sentent prêts. Dans ce cas, les exercices seront nouveaux et seront évalués par compétences.
L’ensemble de ces mesures, je l’espère, mèneront le jeune dans une dynamique de travail et de volontarisme.
Rendez-vous régulièrement pour que je vous donne mes impressions, et celles des mes élèves.
30 mercredi Jan 2013
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ecole normale supérieure, ecole normale supérieure de lyon, journée du numérique, labomep, mfr, pontonx, tice
Hendaye, 23 janvier 2013 la 5ème journée du numérique a eu lieu. Les MFR étaient représentées par plus de… heuuu… par moi même… 🙂
Journée très intéressante avec au programme :
une table ronde « Choisir, construire ses ressources », animée par Jean-Louis Durpaire, IGEN de Vie scolaire
Avec la participation de :
Cette table ronde achevée, c’est avec Luc Trouche, Professeur des universités, directeur de la recherche à l’Institut Français de l’Education, Ecole Normale Supérieure de Lyon que nous continuons avec une conférence : Des ressources vivantes pour et par les enseignants.
Lire l’article de ludovia.
Après un repas bien mérité, nous avons repris le chemin de l’école pour participer à différents ateliers. Votre humble serviteur s’est orienté sur 3 ateliers :
Premier atelier : L’utilisation du TNI en sciences avec Pierre Zinniger (professeur de SVT, collège Irandatz)
A travers des exemples d’usages, cette intervention a présenté l’outil TNI et résumé ses plus-values pédagogiques (pour les élèves et pour le professeur).
Lors de cet atelier, nous avons exploré les différentes pistes d’usage du TNI dans l’enseignement des SVT (mais facilement transposable pour d’autres matières). A partir d’une présentation simple du fonctionnement du TNI avons observé dans un second temps des exemples pédagogiques pour montrer la diversité d’utilisation de cet outil. Nous avons terminé par la présentation de périphériques associés au TNI pour encore plus d’interactivité (microscope, caméra).
Deuxième atelier : De la constante macabre à la création de cours sans manuel en mathématiques par Jean-Baptiste Crépin (enseignant de mathématiques au collège Irandatz, Hendaye)
En partant des questions et des envies de l’équipe de mathématiques du collège Irandatz autour des évaluations, des progressions et de la différenciation, on nous a présenté brièvement l’expérience de l’évaluation par contrat de confiance (EPCC) d’André Antibi (auteur de « La constante macabre »). Pour mémoire, la constante macabre désigne cette fâcheuse tendance naturelle de tout enseignant volontairement ou non de faire en sorte qu’une classe soit forcément découpée en 1/3 de bons élèves, 1/3 de moyens et 1/3 de mauvais élèves. En centrant bien cela sur la moyenne de 10/20. Puis, nous avons partagé cette expérience au travers du cadre que cette équipe fixé au collège : une progression spiralée pour chaque niveau et des « séquences » prévues pour l’EPCC contenant des séances de différenciation et partagées par chacun d’entre eux. Nous avons pu voir pourquoi ces enseignants ont décidé de mutualiser toutes leurs préparations et évaluations et pourquoi ils ont choisi de se passer de manuels.
Troisième atelier : Labomep : laboratoire et individualisation des parcours en mathématiques par Sébastien Hache (chargé de communication de Sésamath)
Labomep est un des projets les plus importants de Sésamath (plus d’1 million d’élèves inscrits, dont les 4ème de la MFR de Pontonx sur l’Adour) qui contient une bonne partie des ressources de l’association. L’objectif de l’atelier était de montrer rapidement comment on peut créer des séances individualisées avec Labomep en utilisant les ressources interactives, les cahiers et manuels numériques ou encore les exercices de Calcul mental. Puis il a été question de créer ses propres ressources en utilisant des outils (dimension laboratoire) ou de paramétrer les ressources existantes. A chaque fois, il a été aussi question des améliorations attendues dans les mois et années à venir.
Une chose à dire en fin de journée : à refaire !